« La guerre culturelle a toujours été une guerre économique par procuration » — Catherine Liu parle de son nouveau livre, Virtue Hoarders: The Case Against the Professional Managerial Class.
Même si les élites libérales sont horrifiées par la vulgarité de l’extrême droite, elles ne s’opposent pas à détourner les masses d’une politique de classe vers une politique du désespoir, comme l’a fait l’extrême droite, écrit Vijay Prashad.
Une fois que les emplois ont disparu et que les démocrates ont abandonné les travailleurs et les travailleuses, les gens sont devenus désespérés dans la ville natale de l'auteur, dans le Maine, comme dans des dizaines de milliers d'enclaves rurales blanches à travers le pays.
Il n’y a pas de guerre culturelle autour de l’immigration au sens habituel du terme, écrit Arun Kundnani. Il s’agit plutôt d’une guerre de classe étrange et cachée qui se déroule sur le terrain de la race et de la culture.
La lutte des classes est bien vivante, écrit Vijay Prashad. Mais l’une des faiblesses de notre époque réside dans le fait que les mobilisations massives ne se sont pas facilement transformées en pouvoir politique.