Après que les armées arabes conventionnelles n’ont pas réussi à dissuader les invasions israéliennes, les volontaires libanais et palestiniens ont modifié l’équilibre stratégique au Moyen-Orient, écrit As`ad AbuKhalil.
Guerre du Liban de 2006 Calcul de puissance modifié
Par As`ad AbuKhalil
Spécial pour Consortium News
Au Sud-Liban, le Musée de la Résistance, également connu sous le nom de Musée Mlita, pour le ville dans laquelle il se trouve situé, est une attraction touristique très populaire et un endroit où vous pouvez rencontrer des Arabes venus de toute la région.
Dans ce document, le Hezbollah – le parti politique doté d’une branche armée qui, avec l’aide de l’Iran, a émergé en réponse à l’invasion israélienne de 1982 – célèbre ses succès militaires, en exposant des armes capturées à l’armée d’occupation et des répliques de certains de ses tunnels militaires.
Le musée consacre une réalisation importante pour le pays : alors que les armées arabes conventionnelles n’ont pas réussi à dissuader les invasions israéliennes, les volontaires libanais et palestiniens ont réussi à tenir à distance la puissante armée israélienne et sont devenus les véritables défenseurs contre les attaques et l’occupation israéliennes. A ce titre, le musée offre un témoignage de la nature actuelle du conflit israélo-arabe. Les États-Unis et d’autres puissances occidentales veulent désarmer le Hezbollah tout en refusant à l’armée libanaise les armes nécessaires pour dissuader Israël. En d’autres termes, ils veulent ramener le Liban à son ancien état de faiblesse.
Les problèmes que cette situation pose à Israël sont souvent négligés compte tenu de son avantage stratégique apparemment évident.
Visiteur au Musée de la Résistance du Liban. (Mleeta.com)
L’arsenal d’armes de destruction massive d’Israël est toujours protégé par les pays occidentaux contre tout examen, voire toute critique. L’administration Obama a garanti à Israël un programme d’aide financière des plus généreux pour la prochaine décennie. L’occupation israélienne à 100 % de la Palestine reste à l’abri de toute condamnation de l’ONU ou d’autres condamnations internationales. Citoyens israéliens bâtiment de colonie dans les territoires palestiniens, malgré violer le droit international– n’a pas provoqué de rupture entre Israël et l’Union européenne ou les États-Unis
L’Égypte, quant à elle, reste attachée au traité de paix avec Israël et à la coordination de la sécurité avec l’État occupant, tout comme la Jordanie. Et Israël ne craint pas une attaque d’un quelconque État arabe ou d’une combinaison d’États arabes. (Les menaces arabes – en grande partie rhétoriques – n’ont eu pour but que d’apaiser la colère populaire.)
Mais les choses ne sont pas aussi sûres pour Israël qu’il y paraît.
La résistance persiste
Un siècle après la Déclaration Balfour, le conflit israélo-arabe n’est pas terminé. Les premiers penseurs et dirigeants sionistes – influencés par les attitudes racistes des Européens à l’égard des indigènes – n’ont jamais envisagé que les Palestiniens continueraient à résister aussi longtemps au sionisme. C’est en soi un échec majeur pour le sionisme, car cela défie la croyance de longue date selon laquelle la force est le seul langage que les Arabes comprennent. Dans le même temps, les offres économiques et les stratagèmes politiques n’ont pas non plus incité les Palestiniens – ni les Arabes – à accepter le projet d’occupation israélien.
La résistance est non seulement tenace, mais son efficacité a atteint un nouveau niveau en 2000. Cette année-là, après une escalade des opérations de résistance qui a commencé en 1982 – d’abord par des groupes laïcs (communistes et nationalistes syriens) et plus tard par le Hezbollah – l’armée d’occupation israélienne a été contraint de se retirer du Sud-Liban.
La plus grande perte stratégique d'Israël s'est produite en 2006, lors de la Guerre libano-israélienne, lorsque des groupes armés (ne faisant pas partie d’une armée conventionnelle arabe) ont résisté aux assauts israéliens et dissuadé une offensive terrestre contre le territoire arabe. À moins d’avoir étudié la performance de l’Organisation de libération de la Palestine au Liban entre 1970 et 1982, il est difficile de comprendre à quel point cela a sérieusement modifié le calcul du pouvoir des groupes de résistance libanais et palestiniens vis-à-vis d’Israël.
Mais l’importance de cette guerre – et surtout la perception arabe – a été obscurcie par la propagande du régime saoudien visant à saper la position de toute résistance, de gauche ou islamiste, sunnite ou chiite. La Maison des Saoud a commencé à promouvoir la haine et l’agitation sectaires et à souligner les pertes subies par la partie arabe afin de minimiser le précédent créé par la guerre. (Les exemples sont si répandus qu’il serait injuste de cibler un seul diffuseur ou une seule publication.)
Musée de la Résistance du Liban (Mleeta.com)
Lors des invasions de Gaza, Israël n’a pas encore réussi à avancer ni même à empêcher les tirs de roquettes primitives du Hamas ; toutes les prétentions aux (faux) succès du Système de défense aérienne Iron Dome nonobstant.
Cela constitue un contraste marqué avec les confrontations précédentes. En 1978, Israël envahit le Liban et la résistance de l’OLP était désorganisée et largement spontanée. Quatre ans plus tard, face à l’invasion massive d’Israël en 1982, l’OLP échoua encore une fois à formuler un plan de résistance commun. Les combats ont été violents dans certains cas, comme dans le camp de réfugiés d'Ayn Al-Hilwi et à l'époque médiévale. Château de Beuafort. Et plus tard, à Khaldah, dans la banlieue de Beyrouth, l’OLP a effectivement mis en œuvre un plan de défense pour Beyrouth (conçu par Abu Al-Walid, diplômé de West Point), ce qui explique pourquoi Israël n’a jamais osé envahir Beyrouth-Ouest avant l’évacuation des forces de l’OLP de Beyrouth. Liban. Cependant, dans l’ensemble, le bilan de la résistance de l’OLP est dérisoire comparé à celui du Hamas et du Hezbollah, respectivement à Gaza et au Sud-Liban.
Ancien avantage psychologique
La stratégie israélienne face aux Arabes était basée sur un recours massif et aveugle à la force et sur la promotion du soldat israélien comme invincible et terrifiant. Cela produit un avantage psychologique qui, de 1948 à 1967, sème la peur et la résignation.
Plus récemment, cependant, l’image du puissant soldat israélien et d’une résistance arabe craintive s’est inversée. Lors de la guerre de 2006, les soldats israéliens au Sud-Liban étaient terrifiés par les combattants du Hezbollah qui empêchaient l’armée ennemie d’avancer d’un pouce sur le territoire libanais. J’ai grandi au Liban dans les années 1960 et 1970, quand Israël bombardait et envahissait à volonté. Cela n’arrive plus parce qu’Israël en est venu à craindre le Hezbollah.
Un autre problème pour Israël est son renseignement autrefois vanté, qui a développé une réputation de maladresse. L’échec du raid à Gaza (mené par une unité d’élite de l’armée d’occupation israélienne) en est l’exemple le plus récent. En 2010, la police de Dubaï a placardé les visages des principaux agents du Mossad, l'agence de renseignement, partout dans le monde, à la suite de l'attentat. assassinat de Mahmoud Al-Mabhouh, co-fondateur de la branche militaire du Hamas. Avant cela, en 1997, il y avait eu la tentative d'assassinat ratée de Khalid Misha'l, l'ancien dirigeant du Hamas basé à Doha, par des agents du Mossad.
Lors de la guerre de 2006 contre le Liban, les échecs des services de renseignement israéliens comprenaient le célèbre et (presque) comique enlèvement d’un homme pauvre dont le seul crime était de s’appeler Hasan Nasrallah, le même que celui du chef du Hezbollah. Vraisemblablement, les experts du Mossad sur le monde arabe ont supposé qu’il n’y avait qu’un seul Hasan Nasrallah dans tout le Liban.
Le Hezbollah et le Hamas, quant à eux, ont mené des opérations de renseignement que l’OLP a rarement égalées. L'enlèvement de soldats israéliens par le Hezbollah en 2012 est un exemple de préparation minutieuse et de renseignements fiables. Le Hezbollah et le Hamas disposent d’agents spéciaux qui surveillent les communications de l’armée israélienne. Le Hezbollah possède sa propre école de langue hébraïque. Les organisations de l’OLP, en revanche, comptaient si peu d’hébreux qu’elles devaient souvent compter sur des professeurs d’hébreu de l’Institut d’études palestiniennes de Beyrouth pour traduire des documents importants.
Le conflit israélo-arabe n’est pas près de se terminer. celui de Trump « L’accord du siècle » repose sur la conviction que Mohammad ben Salmane d'Arabie Saoudite Vous pouvez convaincre les Palestiniens d'abandonner leur cause. Il s’agit d’un conflit qui ne se terminera probablement pas par un compromis, et l’État d’occupation israélien a clairement fait savoir que la Palestine historique appartient au peuple juif et que les Palestiniens ne représentent qu’une simple nuisance sur cette terre.
As'ad AbuKhalil est un professeur libano-américain de sciences politiques à la California State University, Stanislaus. Il est l'auteur du Dictionnaire historique du Liban (1998), de Ben Laden, de l'Islam et de la nouvelle « guerre contre le terrorisme » de l'Amérique (2002) et de La bataille pour l'Arabie saoudite (2004). Il dirige également le blog populaire Le service de presse arabe en colère.
Si vous appréciez cet article original, veuillez considérer faire un don à Consortium News afin que nous puissions vous proposer plus d'histoires comme celle-ci.
S'il vous plaît visitez notre page Facebook où vous pouvez rejoindre la conversation en commentant nos articles pour aider à vaincre la censure de Facebook. Pendant que vous y êtes, aimez-nous, suivez-nous et partagez cette pièce !
Je voudrais juste rappeler à tout le monde qu'Israël a la taille d'un timbre-poste – 4 fois la taille d'Hiroshima.
Et il semble qu’Israël et les États-Unis aient un intérêt très malsain envers la Russie.
Si les choses se déroulaient, plutôt que de toucher le sol américain, la Russie enverrait un coup de semonce à toute campagne visant à les affronter, en ciblant Israël.
& que feraient les États-Unis…. REPRÉSENTER…..avec NUKES ??
D'une manière ou d'une autre, je pense qu'il y aurait un temps de contemplation et d'acceptation.
« L’occupation à 100 % de la Palestine par Israël reste à l’abri de toute condamnation de l’ONU ou d’autres condamnations internationales. »
Je suggère qu'il ne s'agisse que d'une immunité momentanée.
Si l’on regarde l’UE – elle semble être dans une crise inimaginable – cela suggère une collaboration insensée de l’UE avec les États-Unis, Israël et l’Arabie Saoudite.
[Wolf Street – Ce qui se cache derrière le méga-accord nucléaire américano-saoudien.] Imaginez l'Arabie Saoudite dotée d'armes nucléaires – c'est comme leur donner un bâton de dynamite pour allumer leurs pipes à haschich.
Et en effet – le Liban, malgré toute sa puissance et sa bonne fortune, figure sur la liste des guerres du Pentagone avec 7 pays en 5 ans – seule la procrastination les a retenus. Mais si l’Arabie saoudite est armée d’armes nucléaires, sûrement en signe de gratitude, elle les dirigera vers le Liban et portera toute la responsabilité de sa disparition, protégeant ainsi Israël d’un linceul d’innocence ??
* Mais les choses ne sont pas aussi sûres pour Israël qu’ils pourraient le penser –
Jamais un mot plus vrai n'a été prononcé !!
Qui est derrière les enquêtes policières sur la fraude contre Netanyahu ??
Il est le patron de la police, donc un corps tout aussi puissant que lui derrière la police – un nouvel état d’esprit – et est-ce pour cela que Netanyahu s’est entouré de voyous durs ??
Tout ce que les Israéliens ont fait, c’est créer un ennemi plus fort. Ils comptent sur l'Occident pour maintenir leur position. L’évolution de la situation économique dans l’économie mondiale pourrait certainement rendre cela plus précaire !
Mlita est un remarquable musée de la Résistance nationale, comme on l'appelle à juste titre. Cela prouve que ce n’est pas l’armement qui est le facteur décisif, mais le peuple organisé, imprégné d’une vision ou d’une idéologie de libération et d’une politique indépendante qui est décisif. Il se dresse fièrement à cheval sur une montagne du sud du Liban. Une partie est souterraine : une base qui a été taillée à la main dans la pierre d’un flanc de la montagne. Depuis l'ouverture, il y a un tunnel menant à l'intérieur, avec des rebondissements (pour lutter contre d'éventuelles intrusions) jusqu'à une base/quartier souterrain. Cette prouesse technique s’appuie sur des études sur les célèbres défenses souterraines des Vietnamiens. Deux choses remarquables : (1) de l’autre côté de la montagne se trouvait une base d’artillerie israélienne, raison pour laquelle les forces du Hezbollah des villages voisins utilisaient des outils manuels ; (2) Bien que quelque 7,000 XNUMX combattants aient utilisé cette base, tous ayant juré de garder le secret, la toute première fois que les Israéliens ont eu connaissance de l'existence de la base souterraine, c'était lors de l'ouverture officielle du musée de Mlita. Voilà pour les formidables renseignements israéliens. Le musée a été conçu par une équipe d'architectes de renom et il présente d'autres caractéristiques, que je n'aborderai pas, qui le rendent digne d'une visite.
C’est lors de la guerre de 2006 que le mythe de l’invincible char Merkeeva a également été démoli. Trente mille soldats sionistes n’avancèrent que sur 30 kilomètres au Liban. La résistance a été organisée à partir du peuple, de chaque village, de telle sorte qu'on ne peut pas la caractériser uniquement en termes religieux ; c'était une résistance nationale, un front large.
Dr AbuKhalil,
J'ai lu plusieurs de vos articles et je suis d'accord avec de nombreux arguments que vous présentez sur des questions liées notamment au projet sioniste. Permettez-moi de faire une suggestion concernant l’utilisation constante et inappropriée par de nombreux écrivains du pseudonyme « Arabe ». S'il vous plaît, arrêtez de l'utiliser sans discernement ! En tant qu’universitaire en études islamiques et d’origine libanaise, je m’oppose à la fois aux connotations raciales et à l’anachronisme historique associés à cette étiquette d’inspiration occidentale.
Depuis 1,400 8 ans, l’arabe est la lingua franca par excellence de la civilisation, de la science, de la religion, du commerce et de la justice sociale, même si le farsi arrive ensuite de près. Quiconque est capable de lire dans cette langue d'anciens manuscrits savants du VIIIe au XIXe siècle comprendra ce que je veux dire : aucune autre langue n'égale autant sa capacité de précision sémantique et grammaticale, son élasticité et son dynamisme, ni l'efficacité avec laquelle elle peut transmettre et analyser des concepts techniques. L’arabe est incomparablement plus important que le latin, contrairement à lui qui n’a jamais disparu, ni sous sa forme écrite ni sous sa forme parlée ! Il n’est donc pas surprenant que ces quatorze siècles aient servi à incuber notre « modernité » sacrée, à laquelle la civilisation islamique a apporté les contributions historiques les plus cruciales.
Ainsi séparée de ses racines « arabes » dans la péninsule, l’arabe appris a largement cessé d’être une langue ethnique pour les musulmans dès le VIIIe siècle. Le fait est qu’un pays ne devient pas « arabe » simplement parce que la plupart de ses habitants parlent arabe. Cela peut paraître trivial à certains, mais la question est très délicate. À proprement parler, les « Arabes » vivent dans la péninsule arabique, leur foyer, même si nombre d’entre eux se sont également installés dans la région selon des concentrations démographiques très différentes. Bien qu’ils vivent dans des communautés « arabes », leur présence ne définit pas et n’a jamais défini l’histoire de leurs anciennes nations hôtes. La preuve en est que lorsque l’adjectif « arabe » est utilisé sur quelqu’un, il peut toujours signifier « grossier » ou « rustre ».
Au fil des siècles, c’est plutôt la culture islamique qui a fourni le cadre le plus durable à tous : musulmans, chrétiens, hindous et toutes les autres traditions religieuses. Non seulement l’élément « arabe » a été marginal dans cette entreprise épique, mais l’étiquette même « arabe » n’a jamais eu de sens avant que les réformateurs religieux modernes, les idéologues et les fanatiques ne lui en donnent une. Mais pourquoi de nombreux non-« Arabes » parmi ces derniers ont-ils succombé à la notion ridicule de « supériorité arabe », en raison du lieu de naissance du Prophète ?
La famille dirigeante saoudienne défend la légitimité de sa tutelle sur les deux villes saintes en affirmant qu’en tant qu’« Arabes », elles doivent être considérées comme la crème et les dirigeants naturels de l’humanité. Pour neutraliser les objections et la résistance des arabophones non arabes du Moyen-Orient et des musulmans du monde entier, les Saoudiens ont rapidement marié le wahhabisme et l'arabisme, le monstre à deux têtes qui les a définis et les autres cliques installées par les étrangers dans le monde. Golfe Persique depuis près d’un siècle.
Pour être franc, dans la mosaïque ethnique, linguistique et religieuse du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, le nom « arabe » est un vestige de l’époque du colonialisme, qui s’est avérée véritablement catastrophique à long terme pour le berceau de la civilisation. Peu d’arabophones de la région, dont la plupart des ancêtres ont adopté l’arabe depuis longtemps (un peu comme les Irlandais et les Écossais ont adopté l’anglais), se considèrent comme « arabes », sauf dans le sens politique ou idéologique le plus alambiqué imaginable. Je peux vous assurer que les Libanais ont leur propre histoire et que beaucoup possèdent leurs propres racines linguistiques syriaques. Quelle que soit leur religion, ils ne sont donc pas des « Arabes ». De la même manière, hormis les clans bédouins de certaines provinces, veuillez m’indiquer quels Syriens vous considérez comme « arabes ». Et qu'en est-il du Maghreb ?
Il est grand temps que nous soyons conscients de cette histoire. L’arabisme est une idéologie qui, née sous les mandats anglais et français, n’a rien à voir avec les ethnies réelles, et encore moins historiques, mais seulement avec la façon dont les occupants anglais et français, étant étrangers, préféraient s’adresser à tous les « locaux » : comme le masse sans visage des colonisés. Malheureusement, nous avons du mal à nous détacher de cette désignation ethnique artificielle et des implications absurdes qui en découlent.
Désolé, à la 8ème ligne à partir du bas, je veux écrire : « ne se considèrent PAS comme « Arabes » sauf dans le sens le plus alambiqué… »
Israël ignorera tout cela et s'en sortira en toute impunité en développant ses relations commerciales avec l'Europe et en dépendant de la dépendance européenne à l'égard de son projet de pipeline énergétique récemment révélé, qui a été approuvé par l'UE (et qui concurrencera et donnera peut-être une raison à l'UE de le faire). entraver la livraison de gaz TurkStream vers l’Europe du Sud). Voir, par exemple, https://russia-insider.com/en/israel-signs-pipe-deal-rival-russia-gas-supplier-europe/ri25517?ct=t(Russia_Insider_Daily_Headlines11_21_2014)&mc_cid=d7e757c44c&mc_eid=6ab8bed714 ET https://orientalreview.org/2018/11/30/is-austria-about-to-become-israels-top-ally-in-europe/
À mon humble avis, c'est l'une des principales raisons pour lesquelles il s'est opposé à l'Iran en Irak et en Syrie – c'est-à-dire la concurrence du gaz naturel iranien transitant par un gazoduc Iran-Irak-Syrie.
Le peuple du Liban, en particulier le sud du Liban, a connu d’horribles terreurs aux mains de l’entité sioniste au fil des années. Le succès du Hezbollah est dû à sa capacité à gérer et à surmonter ces privations extrêmes. Essentiellement, le monde entier s’est retourné contre le peuple du Liban et en particulier contre le sud du Liban. Le Hezbollah n’avait d’autre alternative que de devenir entièrement autosuffisant. Une tâche monumentale et difficile. Aucun Occidental n’a infiltré le Hezbollah. C’est précisément la raison de son succès retentissant. Un nouveau monde est apparu dans la région et le Hezbollah montre la voie. Le Hezbollah a appris la plus dure des leçons et a grandement profité de ces difficultés extrêmes. Chaque jour, le Hezbollah est confronté à des menaces existentielles ahurissantes. Nasrallah craint constamment pour sa vie, l’entité sioniste essayant sans cesse de l’assassiner. Pourtant, la sécurité du Hezbollah le protège de tout danger. Encore un succès retentissant. Le Hezbollah est l’avenir de la région. Leur exemple sert de modèle pour tout le monde car un jour nous devrons tous faire face à la force du maître d’esclaves imposant sa volonté à ceux qu’ils jugent aptes uniquement à l’esclavage.
Kelly Richards, mère au foyer de New York, après avoir démissionné de son emploi à temps plein, a réussi à gagner en moyenne entre 6000 8000 et XNUMX XNUMX dollars par mois en travaillant en freelance à la maison… Voici comment elle a procédé
.......
???USA~JOB-START
test.
La plupart des Américains voient encore le conflit israélo-palestinien dans les termes de 1948 : un petit Israël se défendant contre un milliard de musulmans, unis dans le monde entier dans leur détermination à le pousser à la mer. Et qui ne comprennent rien d'autre que la force.
Tant que nous verrons le Moyen-Orient de cette façon, les États-Unis seront à la disposition de Netanyahu.
En fin de compte, nous devons considérer la Palestine comme la patrie des Palestiniens. Et cela ne va pas bien se terminer pour tous ces gens qui sont venus de l’Europe de l’après-Seconde Guerre mondiale pour s’enfuir avec les terres des peuples et continuer à leur infliger des châtiments.
Si, après plus de soixante-dix ans, ces IGNOBLE TERRORISTES, malgré l'Angleterre, malgré la France, malgré le congrès des États-Unis, se battent encore pour leurs biens et leurs droits humains, ils n'iront nulle part.
La chose la plus appropriée à faire pour résoudre le problème est de donner aux oppresseurs palestiniens un État en EUROPE, la terre des meurtriers, des persécuteurs et des discriminateurs juifs. Je propose le long du Rhin,
la Volga, la Seine, la Tamise ou le Mississippi. Je pense que Dieu aimerait que nous ayons un autre État démocratique dans l’une de ces régions. J'ai emprunté cette pensée à Helen Thomas.
Alors maintenant, tous mes commentaires critiquant Israël ont été supprimés. Qui fait ça ? Celui qui surveille ce site souhaite-t-il répondre à cette question ? Ce type de censure inquiète-t-il les créateurs et les responsables de ce site ? Certains partisans israéliens piratent-ils Consortium News pour éliminer les commentaires défavorables à Israël ? Ou bien l’observateur du site a-t-il cédé au canard selon lequel ceux qui critiquent Israël sont automatiquement des « antisémites » ? Mes commentaires étaient sévèrement critiques, mais ils n’étaient ni exagérés ni calomnieux. Peut-être pourriez-vous publier un de mes commentaires, et expliquer pourquoi il a été censuré ? Ou vous pouvez me contacter par email. Il pourrait être instructif pour nous tous qui partageons sur ce site de voir un exemple de la limite que vous fixez aux critiques d’Israël.
Il semble que vous n’ayez pas reçu la note indiquant que ce qui peut apparaître comme une censure flagrante n’est qu’un problème d’algorithme et de personnel.
Je n'étais pas au courant du mémo dont vous parlez. Merci de m'avoir alerté de la source de mes problèmes.
Mon commentaire modéré. Je ne me sens pas modéré à propos d'Israël. Est-ce un crime maintenant ? Nous considérons ce site comme un lieu d'expression libre de nos idées et de nos sentiments. Est-ce de Big Brother dont nous avons peur, ou de notre propre prudence exagérée ? La liberté d’expression sur Israël est-elle trop dangereuse pour être publiée ? Devons-nous nous plier aux demandes d’Israël de modérer nos réflexions sur ses atrocités ?
Mon commentaire critique envers Israël a disparu. La censure? Peur de la simple vérité ?
J'ai fait remarquer qu'il fallait mettre un terme aux comportements criminels d'Israël, tout comme ceux d'Hitler.
un bombardement stratégique, vous pensez ?
Même les commentaires avec z*** t sont désormais « modérés » depuis une journée, et donc invisibles pour la plupart des commentateurs. C'est ce que fait l'utilitaire de modération « Akismet », apparemment écrit par des sionistes. Je ne sais pas quels autres logiciels de modération des commentaires sont disponibles, mais on prend ce que le service d'hébergement du site fournit, ou on le fait manuellement, ou on tolère le spam. Le CN semble recevoir des spams similaires de toute façon.
Lorsqu’un régime est aussi imprégné de mal que celui d’Israël, il n’est pas nécessaire de se lancer dans de nombreuses analyses et théories élaborées à son sujet. Ils doivent être renversés et empêchés de commettre leurs crimes. Avons-nous dû approfondir toute cette réflexion complexe pour comprendre qu’il fallait simplement arrêter Hitler ? La même chose s’applique ici.
Je n’ai pas entendu beaucoup de Palestiniens israéliens se plaindre de vivre en Israël. Pourquoi donc? Peut-être parce qu’ils reçoivent une excellente éducation. Opportunités. Une infrastructure qui fonctionne. Les femmes peuvent se promener librement sans garde du corps ni hijab. Ils n'exécutent pas les gays. Etc,etc,etc
Je me demande ce que pensent ces Palestiniens « chanceux » vivant à Israël à l’égard de leurs compatriotes vivant à Gaza ? Ne donnez pas comme#&! à propos d'eux?
Et pourquoi pas en dehors d’Israël, Andrew ?
André –
Qu’en est-il de leur droit de vote et de leur liberté de mouvement ?
Qu’en est-il de leur droit de retourner dans leur foyer familial ?
Andrew
Réalité:
« L’ancien directeur général du ministère des Affaires étrangères évoque des comparaisons avec l’Afrique du Sud. La réalité de la « Cisjordanie-Israël commune » est un État d’apartheid »
EXTRAIT : « Les similitudes entre « l'apartheid originel » tel qu'il était pratiqué en Afrique du Sud et la situation en ISRAËL [c'est moi qui souligne] et en Cisjordanie aujourd'hui « crient vers le ciel », a ajouté [Alon] Liel, qui était l'ambassadeur d'Israël à Pretoria. de 1992 à 1994. Il ne fait aucun doute que les souffrances des Palestiniens ne sont pas moins intenses que celles des Noirs pendant l’Afrique du Sud, à l’époque de l’apartheid, a-t-il affirmé. (Times of Israel, 21 février 2013)
Dans son rapport national de 2015 sur les pratiques en matière de droits de l’homme en Israël et dans les territoires palestiniens occupés, publié en 2016, le Bureau américain de la démocratie, des droits de l’homme et du travail reconnaît la « discrimination institutionnelle et sociétale contre les citoyens arabes d’Israël ». (Département d'État américain, Bureau de la démocratie, des droits de l'homme et du travail)
« Construire, pas détruire »
« Alors que les Arabes israéliens constituent 20 pour cent de la population, les juridictions des communautés arabes n’occupent que 2.5 pour cent de la superficie de l’État, et le processus d’approbation de nouvelles constructions dans les villes arabes prend des décennies. » (Éditorial Haaretz, 4 avril 2017)
L'effet de la « loi sur la citoyenneté » ouvertement raciste d'Israël et de plus de cinquante autres restrictions que les citoyens arabes doivent endurer est bien exprimé par l'écrivain et membre de la Knesset, Ahmed Tibi, « … définissant consciencieusement l'État [d'Israël] comme « juif et démocratique », ignore le fait que, dans la pratique, le mot « démocratique » désigne les Juifs et que les Arabes ne sont rien d'autre que des citoyens sans citoyenneté.» (Ma'ariv, 1.6.2005)
Et ce sont les soi-disant « Arabes israéliens », c'est-à-dire les citoyens arabes d'Israël. La situation des Palestiniens dans les territoires occupés est bien pire.
Si ce n’est pas le cas, vous les cherchez peut-être aux mauvais endroits. Il y a souvent des manifestations de Palestiniens israéliens en Israël, y compris de la part de leurs législateurs à la Knesset. Et d’ailleurs, ils ne reçoivent pas une « bonne éducation ». C'est séparé et inégal.
Tout ce matériel en acier exposé est intéressant d’un point de vue historique, mais la renaissance de l’armement est le principal facteur favorisant les forces non nationales par rapport aux forces militaires nationales établies. L’avenir est là, et ce n’est pas le plastique, ce sont les missiles. L’écriture est sur le mur depuis plus de dix ans. Le 14 juillet 2006, pendant la guerre du Liban de 2006, l'INS Hanit, une corvette Sa'ar de classe 5 de la marine israélienne, construite par Northrop Grumman Ship Systems, a subi des dommages après avoir été touchée par un missile antinavire Hezbollah C-802. .
Selon des sources israéliennes, le Hezbollah détenait environ 15,000 2006 roquettes et missiles à la veille de la guerre du Liban en 4,000, tirant près de 34 130,000 sur Israël au cours des XNUMX jours de conflit. Le Hezbollah a depuis étendu sa force de roquettes, aujourd’hui estimée à XNUMX XNUMX cartouches.
Le Hamas en a aussi. wiki : L'arsenal de roquettes palestinien utilisé dans le conflit israélo-arabe comprend une large gamme de roquettes et de missiles, de conception, de taille et de capacité de charge utile variables. Les roquettes palestiniennes comprennent celles fabriquées localement à Gaza et en Cisjordanie ainsi que des armes importées clandestinement d’Iran et de Syrie. Les roquettes sont utilisées lors d’attaques contre Israël, principalement pour cibler des centres civils israéliens[1] en plus des postes militaires israéliens.
Cette renaissance de l’armement n’est pas seulement utile aux forces non nationales comme le Hezbollah et le Hamas, mais aussi à d’autres pays, petits et grands, comme l’Iran et la Chine, qui sont désormais capables de contrer les États-Unis et Israël avec leurs machines de guerre coûteuses et complexes.
cela remonte au conflit des Malouines dans lequel les Argentins ont réussi à couler des navires britanniques coûteux avec des missiles anti-navires français de deuxième ordre relativement bon marché.
Plusieurs choses. Qu’en est-il du plateau du Golan, occupé par Israël mais appartenant à la Syrie ? Peut-être pas pertinent pour l'article ici, mais doit rester cohérent.
Deuxièmement, l'acquiescement de l'Égypte à la brutalité à Gaza au fil des années n'est que le résultat des pots-de-vin versés annuellement par les États-Unis à l'Égypte. L’Arabie saoudite et la Jordanie sont d’autres exemples de corruption aux multiples visages, et démontrent une fois de plus la qualité de la réponse d’un trop grand nombre de dirigeants arabes à ce qu’Israël a fait dans la région.
Ce qui est important et ce que je pense, c'est l'idée de l'auteur qu'il y ait une protestation continue contre Israël, ses sponsors et alliés, qu'il soit clairement énoncé quels sont ces griefs et comment ils doivent être traités. Sans aucune base sur laquelle fonder cette affirmation, je pense qu’il existe un consensus croissant selon lequel les droits de l’homme exprimés comme des droits égaux sont la condition sine qua non de la lutte. De là, avec toutes les imperfections de la démocratie, découle tout ce qui en découle.
plus de propagande antisémite. Qu’en est-il des pays arabes qui ont expulsé leurs citoyens juifs et exproprié leurs biens ?
https://johnmhummasti333455225.wordpress.com/2018/11/29/jews-expelled-from-arab-countries-call-on-un-to-recognize-their-plight/?fbclid=IwAR0BpwaoQe94iVAcu30KL0nXkch68QR901OkBBPGYOC4rczek1W3w58IQPU
Pour citer Yehouda Shenhav, d’origine juive irakienne et professeur de sociologie et d’anthropologie à l’université de Tel Aviv : « Toute personne raisonnable, sioniste ou non sioniste, doit reconnaître que l’analogie établie entre les Palestiniens et les juifs mizrahi [arabes] est infondée. Les réfugiés palestiniens ne voulaient pas quitter la Palestine… Ceux qui sont partis ne l’ont pas fait de leur propre gré. En revanche, les Juifs des pays arabes sont venus dans ce pays à l’initiative de l’État d’Israël et des organisations juives. » (Ha'aretz, 8 octobre 2004.)
L’historien Avi Shlaim, né dans une famille aisée et influente de Bagdad : « Nous ne sommes pas des réfugiés… personne ne nous a expulsés mais nous sommes les victimes du conflit israélo-arabe. » (Ha'aretz, 11 août 2005)
Yisrael Yeshayahu, président de la Knesset : « Nous ne sommes pas des réfugiés…. Nous avions des aspirations messianiques.
Shlomo Hillel, ancien ministre et président de la Knesset : « Je ne considère pas le départ des Juifs des pays arabes comme celui des réfugiés. Ils sont venus ici parce qu’ils le voulaient, en tant que sionistes. »
Lors d’une audience à la Knesset sur cette question, Ran Cohen, membre de la Knesset : « Je ne suis pas un réfugié… Je suis venu à la demande du sionisme, en raison de l’attraction qu’exerce cette terre et en raison de l’idée de rédemption. Personne ne me définira comme un réfugié. (Ha'aretz, 8 octobre 2004)
Votre utilisation de « l’antisémitisme » est ici bien comprise comme un stratagème de propagande sioniste. Nous savons tous que
1. Les Sémites incluent aussi bien des groupes arabes que juifs, le terme est donc incorrect ;
2. Il n’existe aucun autre groupe qui réclame un mot spécial pour désigner sa propre discrimination, puis prétend qu’il s’agit d’un phénomène unique, non susceptible d’une analyse rationnelle, mais uniquement des prononciations des Juifs eux-mêmes ;
3. Les xionistes utilisent ce terme unique pour dénoncer quiconque n’acceptera pas chacune de leurs demandes de privilèges spéciaux ;
4. Il n’y a aucun racisme dans le fait de dénoncer les sionistes comme les fascistes racistes qu’ils sont réellement.
Peut-être nous expliquerez-vous également pourquoi les Juifs devraient avoir un empire au Moyen-Orient, alors que
1. il n’y a plus de survivants vivants des désastres juifs de la Seconde Guerre mondiale qui puissent en tirer profit ;
2. une patrie juive n’était pas une méthode sensée pour aider les survivants juifs ;
3. La Palestine était le pire endroit au monde où choisir pour une patrie juive, en raison de l’opposition qui y règne ;
4. personne ne mérite un empire, même lorsque ses ancêtres en avaient un ;
5. les ancêtres de chacun y avaient des empires, comme il y avait sans doute des milliers d'empires là-bas au cours du million d'années environ au cours desquelles tous nos ancêtres ont migré à travers l'Afrique du Nord depuis nos origines communes en Afrique du Sud-Est ;
Nous aimerions également être conseillés par un tel expert sur les raisons pour lesquelles les Juifs devraient bénéficier de privilèges spéciaux aux États-Unis :
1. contrôler la politique étrangère américaine afin de déverser de l’argent sur Israël sous forme d’« aide » ;
2. contrôler les médias américains afin que presque tout le monde accepte les mensonges sionistes sur le Moyen-Orient et les privilèges spéciaux ;
3. contrôler presque tous les politiciens américains au moyen de pots-de-vin, comme ceux des dix principaux donateurs de Clinton ;
4. louer l'armée américaine pour quelques centimes par dollar à Israël pour tuer des centaines de milliers d'innocents au Moyen-Orient au profit d'Israël ;
5. mettre fin à la démocratie aux États-Unis au profit de l’un des groupes les plus racistes de l’histoire.
Mais vous avez si facilement trompé le monde avec votre concept d’« antisémitisme » que vous n’aurez pas besoin de répondre, n’est-ce pas ?
Borat
Réalité:
(1) Pour citer Yehouda Shenhav, d’origine juive irakienne et professeur de sociologie et d’anthropologie à l’université de Tel Aviv : « Toute personne raisonnable, sioniste ou non sioniste, doit reconnaître que l’analogie établie entre les Palestiniens et les juifs mizrahi [arabes] est infondée. . Les réfugiés palestiniens ne voulaient pas quitter la Palestine… Ceux qui sont partis ne l’ont pas fait de leur propre gré. En revanche, les Juifs des pays arabes sont venus dans ce pays à l’initiative de l’État d’Israël et des organisations juives. » (Ha'aretz, 8 octobre 2004.)
(2) Avi Shlaim, né dans une famille aisée et influente de Bagdad : « Nous ne sommes pas des réfugiés, personne ne nous a expulsés d'Irak, personne ne nous a dit que nous n'étions pas désirés. Mais nous sommes les victimes du conflit israélo-arabe.» (Ha'aretz, 11 août 2005) Shlaim fait référence aux actes de terreur bien documentés, notamment les attentats à la bombe contre des synagogues et des entreprises juives, perpétrés par « Le Mouvement », un groupe terroriste juif/sioniste contrôlé par Israël, dont le but est de était d’instiller la peur chez les Juifs irakiens et de les motiver à immigrer en Israël. Plusieurs livres et articles ont été écrits par des Juifs d'origine irakienne sur ce chapitre peu connu de l'histoire et un documentaire primé a également été produit et visionné dans le monde entier. Dans tout le monde arabe, notamment au Maghreb, des recruteurs israéliens ont fait pression sur les Juifs arabes pour qu’ils immigrent en Israël. Il s’agit d’une histoire longue et complexe qui a été documentée depuis longtemps, mais qui n’a pas été rendue publique en Occident.
Concernant l’émigration des Juifs irakiens, je cite le diplomate américain Wilbur Crane Eveland dans son livre Ropes of Sand :
« Dans leur tentative de présenter les Irakiens comme des anti-américains et de terroriser les Juifs, les sionistes ont posé des bombes dans la bibliothèque du service d'information américain et dans les synagogues. Bientôt, des tracts commencèrent à paraître appelant les Juifs à fuir vers Israël…. Bien que la police irakienne ait par la suite fourni à notre ambassade des preuves démontrant que les attentats à la bombe contre la synagogue et la bibliothèque, ainsi que les campagnes de tracts anti-juifs et anti-américains, avaient été l'œuvre d'une organisation sioniste clandestine, la plupart du monde a cru aux informations selon lesquelles Le terrorisme arabe avait motivé la fuite des Juifs irakiens que les sionistes avaient "sauvés" en réalité dans le seul but d'augmenter la population juive d'Israël.»
Le Département d’État américain était également bien conscient de ce que les agents israéliens avaient fait en Irak pour précipiter l’émigration juive : « Quand [en août 1951] Israël entreprit une campagne pour inciter les Juifs iraniens à immigrer en Israël, le directeur du bureau des affaires du Proche-Orient du Département d'État américain, G. Lewis Jones, a déclaré à Teddy Kolleck, de l'ambassade d'Israël à Washington, que les États-Unis « ne favoriseraient pas un exode délibérément provoqué là-bas », comme il l'a dit, « dans le sens du rassemblement de Irak.' Kolleck a justifié l'opération israélienne en Irak comme étant bénéfique pour l'Irak, affirmant qu'il était « préférable qu'un pays soit homogène ». » (« Mémorandum de conversation du directeur du Bureau des affaires du Proche-Orient (Jones) », 2 août 1951, Foreign Relations des États-Unis 1951, vol. 6, p. 813, à la p. 815 (1982)
(3) Feu Yisrael Yeshayahu, président de la Knesset : « Nous ne sommes pas des réfugiés…. Nous avions des aspirations messianiques.
(4) Shlomo Hillel, ancien ministre et président de la Knesset : « Je ne considère pas le départ des Juifs des pays arabes comme celui des réfugiés. Ils sont venus ici parce qu’ils le voulaient, en tant que sionistes. »
(5) Lors d'une audience à la Knesset sur cette question, Ran Cohen, membre de la Knesset : « Je ne suis pas un réfugié… Je suis venu à la demande du sionisme, en raison de l'attraction qu'exerce cette terre et en raison de l'idée de rachat. Personne ne me définira comme un réfugié.
(Ha'aretz, 8 octobre 2004)
Par ailleurs, incapables de supporter leur situation et le racisme flagrant dirigé contre eux par l’establishment juif européen ashkénaze/blanc, environ 5,000 1940 Juifs marocains sont rapidement retournés au Maroc après leur arrivée en Israël à la fin des années XNUMX. Ces dernières années, des milliers d’autres sont rentrés chez eux et continuent de le faire afin de vivre une vie significative, paisible et prospère parmi leurs frères et sœurs arabes/musulmans/chrétiens. Le Maroc profite grandement de leur retour.
(Il ne faut pas oublier qu'après avoir été rejeté à deux reprises par l'AGNU, Israël a signé le Protocole de la Conférence de Paix de Lausanne de 1949 et a déclaré en même temps devant l'AGNU qu'il se conformerait à la résolution 194 de l'ONU, qui appelle au rapatriement et/ou compensation pour les près de 800,000 1948 réfugiés palestiniens dépossédés et expulsés avant et pendant la guerre de 273 comme condition préalable à l’admission à l’ONU – voir la résolution 11 de l’AGNU du 1949 mai XNUMX. Israël a depuis refusé de respecter son engagement.)
En outre, compte tenu de ses implications pour les réfugiés palestiniens, qui étaient au nombre de plus d'un million après l'expulsion par les FDI d'environ 25,000 1956 autres avant et pendant la première invasion de l'Égypte par Israël en 250,000 et d'environ 5 1967 supplémentaires pendant et après la guerre déclenchée par Israël le XNUMX juin XNUMX, Israël s’oppose à ce que ses citoyens d’origine arabe soient qualifiés de « réfugiés ».
Il va sans dire que tout Juif d’origine arabe qui estime avoir un grief légitime contre un pays arabe devrait le faire valoir en vertu du droit international. Pour des raisons évidentes, les réfugiés palestiniens accueilleraient chaleureusement une telle initiative. L’essentiel, cependant, est que même si les Palestiniens ont été expulsés de leur patrie par les milices juives et l’armée israélienne, ils n’ont joué aucun rôle dans l’émigration ni dans les mauvais traitements et/ou la perte de biens que les Juifs d’origine arabe ont subis dans leur ancienne patrie. . Les deux cas sont distincts : celui des pommes et celui des oranges.
Merde ! Critiquer Israël et le sionisme, c'est donc de l'antisémitisme, hein ?! Pourquoi ne pas dire ça à Noam Chomsky ? Ah, vous le traiterez de traître ! Vous feriez mieux d'argumenter et non d'accuser ! Ou bien, tais-toi.
borate
Réalité:
(1) Pour citer Yehouda Shenhav, d’origine juive irakienne et professeur de sociologie et d’anthropologie à l’université de Tel Aviv : « Toute personne raisonnable, sioniste ou non sioniste, doit reconnaître que l’analogie établie entre les Palestiniens et les juifs mizrahi [arabes] est infondée. . Les réfugiés palestiniens ne voulaient pas quitter la Palestine… Ceux qui sont partis ne l’ont pas fait de leur propre gré. En revanche, les Juifs des pays arabes sont venus dans ce pays à l’initiative de l’État d’Israël et des organisations juives. » (Ha'aretz, 8 octobre 2004.)
(2) Avi Shlaim, né dans une famille aisée et influente de Bagdad : « Nous ne sommes pas des réfugiés, personne ne nous a expulsés d'Irak, personne ne nous a dit que nous n'étions pas désirés. Mais nous sommes les victimes du conflit israélo-arabe.» (Ha'aretz, 11 août 2005) Shlaim fait référence aux actes de terreur bien documentés, notamment les attentats à la bombe contre des synagogues et des entreprises juives, perpétrés par « Le Mouvement », un groupe terroriste juif/sioniste contrôlé par Israël, dont le but est de était d’instiller la peur chez les Juifs irakiens et de les motiver à immigrer en Israël. Plusieurs livres et articles ont été écrits par des Juifs d'origine irakienne sur ce chapitre peu connu de l'histoire et un documentaire primé a également été produit et visionné dans le monde entier. Dans tout le monde arabe, notamment au Maghreb, des recruteurs israéliens ont fait pression sur les Juifs arabes pour qu’ils immigrent en Israël. Il s’agit d’une histoire longue et complexe qui a été documentée depuis longtemps, mais qui n’a pas été rendue publique en Occident.
(3) Feu Yisrael Yeshayahu, président de la Knesset : « Nous ne sommes pas des réfugiés…. Nous avions des aspirations messianiques.
(4) Shlomo Hillel, ancien ministre et président de la Knesset : « Je ne considère pas le départ des Juifs des pays arabes comme celui des réfugiés. Ils sont venus ici parce qu’ils le voulaient, en tant que sionistes. »
(5) Lors d'une audience à la Knesset sur cette question, Ran Cohen, membre de la Knesset : « Je ne suis pas un réfugié… Je suis venu à la demande du sionisme, en raison de l'attraction qu'exerce cette terre et en raison de l'idée de rachat. Personne ne me définira comme un réfugié. (Ha'aretz, 8 octobre 2004)
800,000 1947 Palestiniens ont été dépossédés et expulsés entre fin 1948 et fin 25,000. Compte tenu de ses implications pour les réfugiés palestiniens qui étaient au nombre de plus d'un million après l'expulsion par Tsahal d'environ 1956 250,000 autres avant et pendant la première invasion de l'Égypte par Israël en 5 et d'environ 1967 XNUMX supplémentaires pendant et après la guerre qu’il a déclenchée le XNUMX juin XNUMX, Israël est totalement opposé à ce que ses citoyens d’origine arabe soient qualifiés de « réfugiés ». Pour des raisons évidentes, les réfugiés palestiniens accueilleraient favorablement une telle initiative.
Il va sans dire que tout Juif d’origine arabe qui estime avoir un grief légitime contre un pays arabe devrait le faire valoir en vertu du droit international. L’essentiel, cependant, est que même si les Palestiniens ont été expulsés de leur patrie par les milices juives et l’armée israélienne, ils n’ont joué aucun rôle dans l’émigration ni dans les mauvais traitements et/ou la perte de biens que les Juifs d’origine arabe ont subis dans leur ancienne patrie. . Les deux cas sont distincts : celui des pommes et celui des oranges.
nous ne parlons pas d'arabes ou de sémites…
Merci pour votre article, As'ad AbuKhalil. J'étais agréable de lire quelque chose qui contredisait le récit officiel. Cependant, cela n'a rien de nouveau pour moi, du moins, il existe de nombreux groupes de personnes en Europe qui ne mangent pas les déchets HSH que les Américains reçoivent habituellement à la cuillère.
L’immense importance du Hezbollah a été soulignée par les récentes élections au Liban, qui ont fait sortir le Hezbollah de l’enveloppe « sectaire » pour devenir un mouvement national. À mon avis, c’est significatif, car cela montre une unité dans le rejet de l’État colonial fasciste d’Israël, et en outre, le Hezbollah a montré en Syrie qu’il est une force de combat compétente.
Je suis d’avis que le Hezbollah, l’armée syrienne et les cadres des milices de la Garde iranienne ont renforcé le moral du monde arabe en montrant que les Arabes peuvent effectivement gagner des guerres, avec l’équipement et la formation appropriés.
En fait, c’est plus important que toute autre chose, car cela façonnera l’avenir de la région. Les monarchies du Golfe auront plus de temps pour résister à la tempête qui sera démolie d'ici 20 ans.
Voici un aperçu intéressant de la façon dont les Palestiniens et les Israéliens se perçoivent :
https://viableopposition.blogspot.com/2018/11/how-palestinians-and-israelis-view-each.html
Alors que toutes les administrations américaines depuis 1948 ont proclamé qu’elles détenaient la solution ultime au brouhaha du Moyen-Orient, il est assez clair que, à moins d’un changement significatif dans la mentalité des Juifs israéliens et des Palestiniens, il n’y a aucun espoir de résolution pacifique. .
Le barrage de rhétorique anti-israélienne a perdu toute crédibilité depuis quelque temps. S’il reste à la mode au sein de notre bourgeoisie, il a défié toute logique. Conclusion : les Juifs sont originaires de ce bout de terre, restauré en tant que nation juive en 1948. Israël représente environ 1 % du Moyen-Orient, les 99 % restants appartenant aux États arabes, tous armés jusqu'aux dents par la Chine. , la Russie et les États-Unis. Bien que décrit comme un géant militaire piétinant les États pétroliers pauvres, il prend tout ce qu’Israël possède, juste pour survivre.
Il y avait là quelques Juifs, environ cinq pour cent de la population. Et s’ils continuent leur sionisme, ce sera à nouveau cinq pour cent.
Où habites-tu?
J'ai besoin d'un endroit où vivre, alors pourquoi ne pas venir chez toi, te mettre à la porte sous menace de violence, démolir ta maison, effacer toute trace de ton séjour là-bas, construire ma propre maison et prétendre que tu n'as jamais vécu là-bas ? là.
Je suis sûr que vous pouvez trouver un autre endroit où vivre.
Tout à fait raisonnable, non ?
C’est exactement ce que les sionistes ont fait en Palestine.
En effet.
Et est-ce que vous vivez en Israël sur ce bout de terre ?
Ou êtes-vous aux États-Unis ou dans un autre pays et prétendez avoir des droits de propriété conformément à la loi en vigueur dans le pays ?
C’est peut-être une question d’être choisi, si c’est le cas, soyez franc.
Désolé, mais vous ne faites que répéter des lignes de brochures.
Les Ashkénazes – ceux qui dirigent Israël et les principaux premiers écrivains sionistes – sont effectivement juifs, mais cela ignore le fait qu’ils ne sont pas Hébreux. Il ya une énorme différence.
Les Ashkénazes sont des Européens. Le mot Ashkénaze signifie « allemand ».
La charcuterie n’est pas celle du Moyen-Orient : elle reflète la cuisine allemande et d’Europe centrale.
La langue yiddish n’est pas une langue du Moyen-Orient : elle est dérivée de l’allemand.
Les vêtements des ultra-orthodoxes ne sont pas ceux du Moyen-Orient, mais ceux de l’Europe de l’Est du XIXe siècle.
Oui, la plupart des Juifs apprennent un peu d’hébreu dans les écoles hébraïques de leurs temples, mais ce n’est pas différent des millions de fervents musulmans qui apprennent l’arabe pour pouvoir lire le Coran dans l’original. Cela ne permet pas à l’Indonésie de revendiquer l’Arabie saoudite.
Partager des croyances religieuses avec quelqu’un qui possédait autrefois des biens immobiliers ne vous rapporte rien dans le monde réel.
Toutes les meilleures preuves dont nous disposons suggèrent que les Palestiniens sont les véritables descendants des Hébreux.
Les Romains n’ont jamais expulsé des peuples entiers des terres conquises – l’idée de Juifs errants cherchant à nouveau un foyer pendant deux mille ans n’est qu’un mythe sentimental utilisé par des gens comme les Ashkénazes pour se sentir davantage liés aux anciens Hébreux dont ils partagent la religion.
En outre, à maintes reprises, les tests ADN des Ashkénazes nous indiquent clairement qu’ils remontent à environ mille ans ou moins. Deux origines sont suggérées, toutes deux situées en Europe.
Citer des textes anciens, notamment religieux ou superstitieux, comme base pour la géopolitique du monde moderne n’a pas de sens et est en fait très dangereux.
Autrement, la Grèce, qui a gagné la guerre de Troie il y a trois mille ans, aurait des droits sur la Turquie, le site de l’ancienne Troie.
Et bien d’autres groupes que les anciens Hébreux possédaient ce que nous appelons Israël avant les Hébreux, y compris les Égyptiens. Par quelle logique s'arrêter à une certaine époque de la longue histoire d'un territoire pour l'appeler origine définitive ? Il n'y a rien comme ça.
Et il existe des dizaines d’exemples comme ceux des Grecs et des Troyens qui ne prouvent rien et ne feraient que générer de la confusion et de la guerre s’ils étaient pris au sérieux.
Et c’est à peu près le cas pour Israël recréé. Confusion et guerre.
Excellent commentaire
(Était-ce les Phillistins et les Cananéens qui étaient dans la région avant l’arrivée des Hébreux ?)
Les paroles de condamnation d’Israël ne sont pas seulement de la « rhétorique », mais sont inspirées par les crimes de guerre écrasants perpétrés par cette fausse « nation ». Israël ressemble plus à une conspiration raciste qu’à une nation légitime.
Mon commentaire ci-dessus était destiné à répondre à DH Fabian.
Aucun fil de commentaires accompagnant un article sur Israël ne serait complet sans une récitation méprisante et robotique de points de discussion frauduleux pro-israéliens. Qu'elle soit produite par des professionnels ou selon les convictions sincères d'un amateur, la hasbara est de la hasbara.
Merci d'avoir démontré pourquoi des rapports et des analyses honnêtes comme cet article sont si nécessaires et précieux. Et merci à As`ad AbuKhalil et au Consortium pour l'avoir fourni !
DH Fabian, vous devez rectifier vos faits et je vous suggère d'ouvrir la Bible ? Voici une leçon condensée d'histoire biblique juste pour vous ?? Les Juifs n’ont jamais été indigènes dans ce pays dont vous parlez ? Ils viennent des Terres du Nord, aujourd'hui l'Irak d'aujourd'hui, où l'on estime que se trouvait le jardin d'Eden, autour de la région de l'Euphrate ? Au sud, la terre et le territoire qui constituent aujourd’hui l’Israël d’aujourd’hui étaient autrefois occupés par les Cannanites et d’autres tribus, dont les descendants sont des Arabes et des Palestiniens ! La progéniture d'Abraham, Isaac et Jacob ont reçu cette terre de Dieu, en raison de leur loyauté et de leur obéissance exceptionnelles envers le Créateur, qui a permis le déplacement de ces anciennes tribus arabes et la terre donnée à ces Juifs historiques, avec Moïse les conduisant vers cette terre. « Terre promise », mais pour qu'ils puissent rester dans cette terre et maintenir cette relation particulière avec Dieu comme une possession spéciale, ils devaient obéir à ses lois et statuts tout comme l'avaient fait les patriarches ? L’histoire montre que les Israélites ont lamentablement échoué et que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été lorsque les Juifs ont tué son fils, le Messie ! La confirmation que ces Juifs avaient perdu la faveur et la protection divines fut lorsque les Romains détruisirent le royaume théocratique de Juda et la nation des dix tribus d'Israël ! Jésus a déclaré avant sa mort que votre Maison (Nation) vous serait abandonnée (les Juifs) et a prophétisé la destruction d'Israël ! À Jérusalem, 1 million de Juifs ont péri et le reste a été emmené en captivité. Le plus important fut la destruction du Temple et tous les documents généalogiques des Juifs remontant à Adam et aux Patriarches furent complètement détruits ! Cette terre est devenue vacante puis occupée par des tribus arabes et est devenue la Palestine. Beaucoup plus tard, la Palestine est devenue un protectorat britannique après la Première Guerre mondiale, puis est venue la Déclaration Balfour qui a rapatrié les Juifs européens en Palestine après la Seconde Guerre mondiale dans le but de faciliter le traitement des Juifs, en raison de leur culpabilité face à l'Holocauste ? Et le reste, pour ainsi dire, appartient à l’Histoire et à la raison pour laquelle cette Terre est depuis lors une plaie lamentable ? Les Juifs d’hier et d’aujourd’hui ne sont pas indigènes de cette terre et n’y ont aucune revendication légitime suite à leur rejet par Dieu lui-même !
Les pères fondateurs des sionistes prévoyaient de coloniser et d’occuper la terre de Palestine où vivaient déjà les peuples autochtones. Vous les appelez Palestiniens, Arabes, Musulmans, Chrétiens, Juifs, peu importe, cela n'a pas d'importance. Fondamentalement, il s’agissait de peuples AUTOCHTONES occupés par des sionistes venus de pays étrangers – des pays d’Europe de l’Est et de Russie. Et vos pères fondateurs en sont témoins. Ze'eve Jabotinski en 1923, dans son essai The Iron Wall, écrivait :
« Il ne peut y avoir d’accord volontaire entre nous et les Arabes palestiniens. Ni maintenant, ni dans un futur proche. Je dis cela avec une telle conviction, non pas parce que je veux blesser les sionistes modérés. Je ne crois pas qu'ils seront blessés. À l’exception de ceux qui sont nés aveugles, ils ont compris depuis longtemps qu’il est totalement impossible d’obtenir le consentement volontaire des Arabes de Palestine pour transformer la « Palestine » d’un pays arabe en un pays à majorité juive. » Il a en outre écrit :
"Tous les autochtones résistent aux colons... Chaque population autochtone du monde résiste aux colons aussi longtemps qu'elle a le moindre espoir de pouvoir se débarrasser du danger d'être colonisée." – http://en.jabotinsky.org/media/9747/the-iron-wall.pdf
Lorsque les Européens ont colonisé l'Amérique du Nord, il n'existait pas de « monde civilisé » capable de condamner et de résister à cette occupation. La colonisation palestinienne, en revanche, s’est produite au XXe siècle au nez et à la barbe du monde dit civilisé.
Ainsi, dès le début, les sionistes ont été très clairs sur le fait qu’ils allaient coloniser la Palestine et que la population indigène résisterait jusqu’au bout. Ce que font les Palestiniens aujourd’hui, c’est la même résistance contre leurs colonisateurs/occupants que Jabotinski avait prédite il y a près d’un siècle.
Ceux qui vivent au 21e siècle et qui voient les Palestiniens éliminés à cause de cette résistance et qui n’élèvent pas la voix contre ce génocide ne devraient pas se considérer comme des gens civilisés.
Quelle preuve de cette affirmation ? La Bible/Torah ? Personne ne devrait fonder ses « droits fonciers » sur des histoires datant d’il y a des milliers d’années. Israël est de loin l’État le mieux armé de la région arabe, avec des armes nucléaires illégales et des milliards d’aide des États-Unis. L’idée selon laquelle la plupart des États de la région se considèrent même comme des « États arabes (nationalistes) » est également une plaisanterie, la Syrie étant le seul pays restant à soutenir le mouvement de libération, et même en paroles seulement. La plupart des monarchies régionales (saoudiennes) soutiennent l’impérialisme américano-israélien, comme chacun le sait. Enfin, l’establishment bourgeois de Londres et de Washington soutient fortement le sionisme, avec seulement une certaine dissidence de la part du monde universitaire (qui est lui-même menacé, voir Fake News Bureau CNN licencier un professeur pour avoir formulé des revendications élémentaires de gauche palestinienne).
Est-ce un sarcasme condescendant ou êtes-vous sérieux ?
Commentaire ennuyeux de la propagande israélo-sioniste qui s’autodétruit dans ses mensonges, son irrationalité et son vomi.
Alerte troll : encore une fois, DHF défie toute logique.
DH Fabien
Réalité:
Des analyses ADN récentes et approfondies ont prouvé de manière concluante que, y compris leurs ancêtres, les Palestiniens vivent continuellement entre le fleuve et la mer depuis environ 15,000 XNUMX ans. ** (voir ci-dessous.)
Les Jébuséens/Cananéens étaient les ancêtres des Palestiniens d'aujourd'hui et ce sont eux qui ont fondé Jérusalem vers 3000 avant notre ère. Initialement connu sous le nom de Jebus, la première référence enregistrée à ce site sous le nom de « Rushalimum » ou « Urussalim », site du Rocher sacré de Fondation, apparaît dans les textes d'exécration égyptiens du XIXe siècle avant notre ère, près de 800 ans avant la naissance présumée du roi David. Son nom « semble avoir incorporé le nom du dieu syrien Shalem [le dieu cananéen du crépuscule], qui était identifié au soleil couchant ou à l'étoile du soir… et] peut probablement être traduit par « Shalem a fondé ». (Karen Armstrong, Jérusalem, Une ville, trois religions ; Alfred A. Knopf, New York, 1996, pp.6-7)
On estime que les Hébreux n’ont envahi que vers 1184 avant notre ère et que le Royaume-Uni d’Israël qui en a résulté, qui n’a jamais contrôlé la côte de Jaffa à Gaza, n’a duré qu’environ 75 à 80 ans, moins d’un épisode dans l’histoire de Canaan et de la Palestine. .
Jusqu’à présent, aucune preuve archéologique crédible, ni, plus important encore, d’écrits de civilisations contemporaines, n’a été trouvée prouvant l’existence réelle de Salomon ou de David. (Aucune preuve n’a non plus été découverte pour confirmer qu’un exode juif d’Égypte ait jamais eu lieu.)
Pour citer le regretté écrivain/chroniqueur juif israélien Uri Avnery : « L’existence [de David et Salomon] est réfutée, entre autres, par leur absence totale de la volumineuse correspondance des dirigeants égyptiens et des espions du pays de Canaan. » (« Une curieuse maison nationale », par Uri Avnery, 13/17 mai – http://zope.gush-shalom.org/home/en/channels/avnery/1494589093/)
Les missionnaires juifs ont converti de nombreux peuples païens à leur foi au Moyen-Orient, notamment en Palestine, ainsi qu'en Afrique, en Asie et en Europe, en particulier au cours des deux siècles précédant le christianisme. En outre, l’affirmation sioniste selon laquelle les descendants des Juifs expulsés de Palestine par les Romains ont vécu séparés à travers le monde pendant près de deux millénaires et n’ont pas été mêlés à des personnes extérieures à leur religion est tout à fait absurde. Pour citer David Ben Gourion (de son vrai nom David Gruen), né en Pologne : « la « race » n’unit pas les Juifs puisque les anciens peuples se sont dissipés après tant de dispersion. » (Philippe de Saint Robert, Le Jeu de la France en Méditerranée, 1970, p.182)
** http://journal.frontiersin.org/article/10.3389/fgene.2017.00087/full Devant. Genet., 21 juin 2017 | https://doi.org/10.3389/fgene.2017.00087
EXTRAIT : « Les origines des Ashkénazes, des Juifs ashkénazes et du yiddish »
« Des échantillons génétiques récents provenant d’os trouvés en Palestine datant de l’Épipaléolithique (20000 10500-XNUMX XNUMX avant notre ère) ont montré une ressemblance remarquable avec les Palestiniens d’aujourd’hui. »
C'est l'heure des petits devoirs !!
Bravo DH Fabian pour avoir démoli le mensonge que ce site répugnant alimente constamment à propos d'Israël.
Merci pour cet article professeur AbuKhalil. À mon avis, l’accord du siècle était probablement mort dès son arrivée lorsque les États-Unis ont transféré leur ambassade à Jérusalem et ont ensuite déclaré que cette ville serait la future capitale d’Israël. Vous ne pouvez pas prendre au sérieux votre plan de paix lorsque vous faites un geste de mort cérébrale comme celui-là.
Cela fait du bien de voir un article défendant farouchement le succès de la résistance palestinienne. Ces dernières années, une grande partie des médias de gauche et socialistes les ont décrits principalement comme des victimes, tandis qu’un véritable regard sur l’histoire confirme que leur action est l’une des rares menaces réelles pour l’Empire et la domination des impérialistes à l’échelle mondiale. Alors que les tabous s’amenuisent de plus en plus parmi les jeunes aux États-Unis et au Royaume-Uni, TOUS les politiciens de gauche devraient enfin s’avancer et soutenir inconditionnellement la résistance avec une diversité de tactiques. Je vous parle, Bernie Sanders, Jeremy Corbyn, Sahra Wagenknecht, Alexandria Ocasio-Cortez…..
J'ai un livre merveilleux intitulé « Résistance populaire en Palestine » de Mazin B. Qumsiyeh, sous-titré « Une histoire d'espoir et d'autonomisation », rempli d'exemples positifs au fil des années et très bien expliqué et référencé.
« La guerre contre le peuple » de Jeff Halper donne plus d'idées sur ce à quoi nous sommes tous confrontés !
Cela pourrait vous intéresser, Rosemerry. J'avais l'habitude de bloguer pour Helena Cobban, puis elle s'est lancée dans le secteur de l'édition sur le Moyen-Orient et en particulier sur la Palestine, et apparemment son blog est de retour. Voir les livres ici et le blog ici.
Merci Anne Jaclard pour votre adresse. Mais vous vous adressez à la fausse gauche ! Ils ne feront rien pour aider la résistance, quelle qu’elle soit.
Merci, j’apprécie toujours et j’apprends quelque chose de vos articles. Merci également pour le lien.
Israël existe parce que « l’Occident » est en proie à un énorme sentiment de culpabilité à la suite de l’Holocauste, comme il le devrait – un sentiment de culpabilité. Mais s’ils veulent donner aux Juifs un endroit qui leur est propre, pourquoi ne leur donnent-ils pas une partie de LEURS terres en compensation ? Après tout, les Juifs en question vivaient en Europe et non en Palestine. Culturellement, ils étaient alors des Européens du Nord et non des Moyen-Orientaux. Si quelqu’un doit payer le prix du massacre des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, ce sont les Allemands en premier lieu, mais aussi les Autrichiens, les Polonais et les Ukrainiens. Pourquoi les Palestiniens devraient-ils payer le prix du comportement horrible de l’Europe ? En outre, les Juifs ont quitté Israël de leur plein gré. Les Romains ne les ont pas chassés. Les revendications israéliennes d’une « patrie » sont de pures mensonges.
Convenu! Le culte biblique des évangéliques (et le messianisme de Tony Blair) soutiennent un faux récit du « droit à l’existence » israélien qui autrement serait jugé déraisonnable. C’est un élément clé de la stratégie impériale américaine visant à pousser les religions extrémistes de tous types à justifier le sionisme et le colonialisme occidental en général. Le droit au « fardeau de l'homme blanc » continue !